lundi 12 février 2024

Consommer sans modération + alma nature 2024

Sirius suit la route du soleil et la canicule a commencé; par ces chaleurs, vos jeunes dieux ont soif; et la source du Coca est tarie...
Pas de panique!
Dans une théière ou une carafe, coupez un citron en tranches minces. Ajoutez une cuiller à café de thé de Chine et un ou deux bâtons de réglisse concassés. Couvrez d'eau bouillante.
Laissez refroidir et consommez à température ambiante.

mercredi 25 janvier 2023

le panais + almanach 2024

 

Le panais

Du haut des 1m (environ) de ses ombelles à petites fleurs jaunes, le panais nous contemple.

Sauvage ou cultivé c’est une herbacée bisannuelle à racine charnue et feuilles poilues qui peuvent être consommées non ouvertes et encore tendres.

Pline l’Ancien (jeune) le citait déjà mais à usage plus médical que culinaire.

Plus tard, au temps de Charlemagne le panais faisait partie de la centaine de plantes recommandées dans le capitulaire De Villis. Mais de cette époque à la Renaissance on ne le distinguait pas trop de la carotte bien que sa saveur fut moins sucrée que de nos jours. Très cultivé pendant des siècles, la carotte l’a peu à peu supplanté et le coup de grâce lui fut donné par Monsieur Parmentier et sa pomme de terre.

Au XIX° siècle il ne nourrissait plus guère que le bétail mais voilà qu’il tient sa revanche

grâce à notre goût nouveau  pour les légumes anciens.

C’est surtout un légume d’hiver dont on distingue divers groupes selon la morphologie de sa racine :

Ronde, le plus précoce en forme de toupie de 12 à 15 cm de diamètre

Long d’une forme proche de celle de la carotte, le demi-long de Guernesey le plus cultivé de nos jours

Long de 30 à 45 cm il se rapproche de la forme sauvage.

Le panais à un goût de noisette légèrement sucré, avec un arôme épicé

Se cuit comme la pomme de terre en purée ou en gratin et  voisine volontiers avec les autres légumes, cru râpé en salade avec citron et un filet d’huile d’olive .



jeudi 26 août 2021

Le Bouleau ou la connaissance- + alma nature 2024




Avec le bouleau, on fait des balais et c'est ainsi que débute l'Oiseau d'Or; c'est dire si le bouleau est magique!
Les Celtes l'appelaient arbre de lumière et le disaient béni des Dieux. Et il faut bien cette bénédiction pour résister comme le bouleau à la nuit des longs et terribles hivers nordiques. Il répandait une senteur de Cuir de Russie dans les foyers où l'on brûlait son écorce. Sa sève était un élixir de beauté et de nos jours encore elle guérit les dartres et les éruptions cutanées. On peut également utiliser l’écorce, les bourgeons ou plus simplement une poignée de feuilles dont on fait une décoction dans deux litres d’eau à verser dans le bain.
 L’infusion se prépare avec 30 à 50gr de feuilles par litre d’eau ; on peut en prendre de trois à cinq tasses par jour entre les repas.
Avec l’écorce, vous ferez un vin apéritif en en laissant macérer pendant huit à dix jours 50 à 60 gr dans un litre de bon vin rouge. Vous édulcorerez selon votre goût avec du miel ou de la cassonade.
Pour bénéficier de la protection de l'arbre magique, vous devez impérativement naître un 24 juin et nul autre jour. Vous deviendrez alors un être de grâce attiré par tout ce qui est raffiné, majestueux. Vous serez un sage, un oracle, qu'on viendra consulter et dont les conseils seront précieux. Votre vocation sera d'aider les autres; n'attendez pas cependant d'être payé de retour: votre déception serait cruelle. Et dans ce cas, il se pourrait que vous enfourchiez un balais pour prendre l’état discutable de sorcière…
Oracles et sorcières, de nos jours, trouvent peu d'emplois aussi vous serez bien inspirés de vous diriger vers les métiers de communication. Vous saurez comme personne faire adopter vos idées et clarifier les explications les plus embrouillées. C'est à vous qu'on fera décrypter les modes d'emploi traduits du coréen par un interprète portugais.
A vos enfants nés le plus long jour de l'année, faites étudier les langues étrangères pour lesquelles ils sont remarquablement doués
Vous n'aimez ni le pouvoir, ni ceux qui l'ambitionnent et certaines légendes Celtes parlent de vous comme d'un porte-bonheur.


mardi 19 janvier 2021

Soupe de brocoli aux amandes et roquefort. + alma nature 2024

 

Pour ceux qui ont du mal à avaler le quota de légumes « obligatoire ».

Les bouquets tendres d’un pied de brocolis, cuits dans un demi-litre de lait et un demi-litre de bouillon. Une cuiller de purée d’amandes sans sucre et une pointe de roquefort pour le goût. Sel, poivre… Mixer et c’est tout et c’est bon !




 

Petits oiseaux posé sur almanach nature 2024

 


A la Saint-Pierre coq chantant

Annonce le mauvais temps.

 

Alors bien sûr, les merles sont les premiers aux cerises sans qu’ils songent à nous en laisser. Les pigeons piratent les fraises et aussi les petits pois de crainte de les accompagner dans nos casseroles. Les pies pillent et les pics font des trous dans les arbres.

 La plupart des oiseaux sont aussi des goinfres (l’appétit d’oiseau ! qui a bien pu inventer ça ?) mais des goinfres utiles. La mésange par exemple qui en hiver dévore graines et saindoux, au printemps s’empiffre par centaines de larves d’insectes indésirables. Elle n’est pas la seule : rouges-gorges, bouvreuils, troglodytes, pinsons et bien d’autres sont nos alliés d’été. Alors en janvier offrons leur de la nourriture et des nichoirs… hors de portée des chats. Pensons aussi à mettre une branche dans les récupérateurs d’eau pour leur éviter la noyade.

 

mardi 19 mai 2020

La mayonnaise + alma nature 2024


Depuis que j’ai enfin réussi – après nombre de tentatives aux résultats aussi variés que surprenants- depuis que j’ai réussi donc à « monter » une mayonnaise bien ferme, j’en met fièrement partout où je la crois nécessaire. Pour accompagner les artichauts, les asperges, les œufs durs…. L’œuf dur mayo, emblématique de la cuisine de bistrot, celle que je préfère.

Et puis, comme fidèle à mes origines la quiche « lorraine » la seule, la vraie fait partie de mes menus de base, j’ai souvent deux jaunes d’œufs à utiliser. Pourquoi ? ça fait partie de la recette de la quiche qui sera pour une autre fois. D’autre part si on me suit depuis un moment, elle a certainement été vue plus d’une fois, mais revenons à la mayo juste pour dire que dans la fierté d’avoir surmonté mes échecs j’ai eu un peu (trop ?) tendance à manier le fouet trop souvent. Or la mayo qui a tant de qualité à le désavantage d’être grasse et peu digeste.

Alors, au vu de deux artichauts qui se préparaient à venir à table, on m’a crié : « Stop mayo ! »

Alors il a fallu faire preuve d’imagination et « comme Maman », il n’y a pas si longtemps élaborer la mayo maigre et quand même bonne :

Il faut un petit fromage battu ou un yaourt à la grecque

Une cuiller de moutarde à l’ancienne et

Des herbes fraiches et variées, une échalote hachée, une gousse d’ail et tout ce qui vous tombe sous la main ou vous passe par la tête comme condiments et parfums.

On peu même si l’idée de diététique vous fait sombrer dans la déprime ajouter une rasade de ketchup.


mercredi 26 juin 2019

Le hérisson- + alma nature 2024



L’un des nombreux malheurs de la jeune Sophie, l’héroïne éponyme de la Comtesse de Ségur, fut d’avoir risqué la noyade pour sauver des bébés hérissons que Nicaise, le méchant garde-chasse avait jetés dans la mare du château de Fleurville.
Nicaise n’était pas méchant. Pour lui, le hérisson était un nuisible dont il fallait se débarrasser. Il ne faisait que perpétuer une ancienne croyance dont nous parle Michel Pastoureau dans le « Bestiaire du Moyen Âge ». Vers 1300-1320, le hérisson n’était pas le gentil animal des albums pour enfants, mais un voleur « avaricieux » qui profitait de la nuit pour s’emparer des pommes et des raisins sur lesquels il se roulait et qu’il embrochait sur ses piquants pour les transporter dans son repaire. La seule vérité est que le hérisson est un animal nocturne. D’ailleurs il est inquiétant d’en rencontrer dans la journée ; cela signifie qu’il n’est pas bien portant.
Il est l’ami de nos jardins puisqu’il se nourrit des prédateurs de nos fraises et de nos salades. Soyons accueillants pour le gentil hérisson. Quand nous taillons arbres et arbustes, ne ramassons pas soigneusement le bois tombé, laissons au contraire de petit tas dans lesquels le hérisson aime à faire sa demeure. Des pierres entassées peuvent également le tenter. On peut et même on doit en cas de grosse chaleur lui offrir des abreuvoirs à sa taille, mais remplis d’eau et d’eau seulement. Ne lui donnez pas à manger non plus sauf exception et après avoir pris les conseils d’un spécialiste.
J’en profite pour dire qu’il ne faut en aucun cas nourrir des animaux dont on n’a pas a garde. Certes c’est amusant d’offrir des croûtons aux poneys, aux ânes ou aux moutons qu’on rencontre. Mais les animaux ne sont pas des jouets ; ils ne sont pas là pour amuser les enfants. Des gens en ont la garde qui savent les soigner et sauf exception ils n’ont nul besoin de votre sollicitude. On ne donne rien a manger à des animaux dont on n’a pas la responsabilité au risque de les rendre malades.
Revenons à nos hérissons, qui sont en grand danger de disparition. Comme pour les oiseaux, l’agriculture et ses insecticides les privent de nourriture. La route également leur est fatale ; le hérisson la nuit, terrifié par les phares des voitures se roule en boule où il se trouve et l’automobiliste trop pressé ou indifférent le blesse à mort quand il ne lui roule pas dessus.
Protégeons les hérissons et leur environnement. Laissons nos jardins s’ensauvager. Ne cherchons pas à rivaliser avec Versailles ou Villandry, c’est mission impossible. Oublions, désherbants, insecticides et engrais chimiques et usons avec reconnaissance et simplicité de la générosité de ce que nous offre la Nature et son compagnon le Hasard.

dimanche 5 novembre 2017

Le chrysanthème + alma nature 2024

Hé oui, comme dit le conte, le chrysanthème n’est autre que la marguerite que l’on effeuille pour savoir si on est aimé : un peu… beaucoup… passionnément.
Voilà une fleur hélas plus souvent associée à la décoration des tombes qu’aux émois amoureux.
 Dès la fin d’octobre on voit partout les grosses boules aux tons d’automne qui fleuriront les cimetières et l’on n’imagine pas d’autre forme au chrysanthème. C’est mal connaître l’infinie variété de ses formes et de ses couleurs.
La famille du chrysanthème (asteracées/composées) comprend à l’origine au moins 20 espèces annuelles et autant de vivaces.  Les annuelles viennent du bassin méditerranéen où elles poussent en sol sec ; les vivaces sont originaires des régions arctiques, du nord et du centre de la Russie, de Chine et du Japon où il est une fleur sacrée. Etre décoré de l’Ordre du Chrysanthème représente un grand honneur pour un japonais.

Les horticulteurs en ont désormais crée tant de variétés qu’on les identifie par un système basé sur la floraison ; on peut même en faire des bonsaïs.

.Le Chrysanthème n’est pas difficile : une bonne terre de jardin, quelques arrosages et vous serez fleuri jusqu’aux premières gelées. N’hésitez pas à pincer les jeunes pousses pour les rendre touffues et obtenir de grosses boules ; ou alors placez les pots en hauteur et laissez-les cascader.
Rentrer les chrysanthèmes en pot quand ils sont défleuris ; ils passeront l’hiver à l’abri du gel et vous pourrez les bouturer et les repiquer en pleine terre au printemps prochain.

jeudi 17 août 2017

Salade improvisée + alma nature 2024

Il nous reste une seule pomme de terre cuite dans sa peau. C’est peu… qu’allons-nous en faire ? qu’avons-nous d’autre en stock ?
Dans un bocal, quelques cornichons « à la Russe » attendent qu’on s’occupe d’eux ; par ailleurs, nous avons trouvé dans les rayons poisson de notre market favori du haddock découpé façon lardons.

Goûtons-les ; ils sont bien fumés, pas trop salés. Les cornichons sont aigre-doux comme ils doivent être, légèrement sucrés. Epluchons la patate, découpons un gros cornichon et disposons le tout dans un saladier avec les lardons de haddock. Un filet d’huile de votre choix ; pas de vinaigre bien entendu le cornichon suffit. Mélangeons et goûtons… Pas mal du tout ma foi cet ensemble discrètement sucré/salé. Nous pouvons l’ajouter à nos spécialités. A la réflexion… quelque oignons pourraient se joindre à l’assemblée ; y penser la prochaine fois.

samedi 10 juin 2017

Juin ! + alma nature 2024


Bientôt la Saint-Jean et ses herbes qui vont de sept à vingt-quatre selon les grimoires.
Des herbes que bien des jardiniers, confortés en cela par les distributeurs de désherbants chimiques qualifient de mauvaises. Elles déshonorent, pensent-ils, leurs si veloutées pelouses ; jettent l’anarchie dans la composition savante des massifs et l’urgence serait selon eux de les éradiquer.
Pourtant ces herbes sont aussi selon les herbiers, les botanistes et les moines dans la composition de remèdes, de tisanes, de liqueurs souvent bénéfiques. Souvenons-nous que c’est un « vin herbé » qui enivra d’amour Tristan pour la blonde Yseut. Certes l’histoire a mal fini, aussi restons prudents et de ces herbes controversées, sachons en reconnaître d’inoffensives et savoureuses pour nous mitonner une gentille petite soupe de printemps. Le printemps est souvent capricieux et un bouillon d’herbes bien chaud est parfois bienvenu en soirée.
Glaneuse, tu vas d’abord reconnaître le chénopode « bon-henri » qu’on nomme aussi épinard sauvage ; nul besoin de le décrire plus. En revanche, ne garde que ses feuilles tendres et la hampe graineuse ; sa tige est fibreuse et amère. Tu trouveras aussi dans un coin un peu délaissé de ton jardin de le l’alliaire dite officinale. Ses feuilles sont rondes et dentées et dégagent une bonne odeur d’ail quand on les froisse. Tu iras ensuite au potager où très certainement prospère un pied de livèche. Quelques feuilles et un peu de fenugrec feront office de bouillon sans qu’aucune poule n’ait péri. Tes bordures d’oseille ne demandent qu’à être éclaircies pour ajouter une touche d’acidité au potage ; ici encore, il faut éliminer les côtes.
Il n’y a plus qu’à ajouter comme pour tout potage, une ou deux pommes de terre pour l’onctuosité ; une carotte et ses fanes, un oignon, deux clous de girofle, une branche de thym et le gros laurier dont l’âge est probablement celui de ta maison, ne te refusera pas deux ou trois feuilles.
Ensuite, ma foi glaneuse, tu sais faire une soupe : de l’eau, sel et poivre, feu doux, puis quand les pommes de terre sont tendres, il est temps de mixer et d’ajouter une ou deux cuillers de crème fraîche.