Des voisins rapaces ont encore grappillé les mûres dans la haie du pré, sans demander une permission que je leur aurait accordée volontiers, assortie d'une mise en garde: outre les diverses cochonneries répandues à foison par mes autres voisins agriculteurs, les mûres de cette haie celles du bas principalement peuvent avoir été infestée par l'echonococcose, cette maladie qui ronge le foie des renards et qui peut être transmise à l'homme pour qui elle est mortelle. A ce propos, au printemps, gardez-vous de la récolte de pissenlits!
De plus en plus de plaisirs simples nous sont refusés dirait-on.
Donc laissons ces mûres tentantes et facile à attraper au imprudents mal éduqués, bottons-nous, munissons-nous d'une canne à crosse, et d'un brochon, enfonçons-nous plus loin dans les fourrés à l'écarts des cultures et de leur pollution et ramassons quelques mûres bien juteuses et dodues. La canne servira à rapprocher les rameaux hauts perchés et de ce fait, épargnés de la contamination des renards.
Quand vous aurez rempli paniers et brochons, lavez bien les fruits par surcroît de précaution et avant de vous régaler, mettez de côté environ 2kg de mûres que vous laisserez macérer une nuit dans leur poids de sucre. Le lendemain, vous ajouterez dans la bassine quelques rondelles de pommes. Vous lancerez à feu vif en remuant constamment. A mi-cuisson, passez les fruits à la moulinette (grille fine), puis continuez la cuisson qui est achevée quand une goutte de confiture posée sur une assiette froide se fige rapidement.
Mettez en bocaux, fermez, n'oubliez pas la date sur une étiquette et... bonnes tartines!
2 commentaires:
Je salive. La semaine dernière, nous sommes parties, les deux soeurs, à la cueillette. Il faut ajouter une autre précaution, choisir les plus éloignées des lieux de cultures traitées, comme chez nous les vignes...
Quelle bonne idée, la canne, je n'y avais jamais pensé !
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