"Jamais l'orage n'a surpris les moins prévoyants. dès qu'il s'élève du fond des vallées, les grues s'enfuient au plus haut des cieux; la génisse lève la tête vers le ciel et aspire l'air par ses larges naseaux; l'hirondelle voltige autour des lacs en poussant un cri aigu, et les grenouilles, dans leurs marais, répètent leur éternelle plainte. Souvent aussi la fourmi transporte, par un étroit sentier, ses oeufs hors de sa demeure... et des légions de corbeaux, quittant les pâturages, font retentir les airs du battement de leurs ailes.
On voit encore les divers oiseaux de mer, et ceux des bords du lac Asia..., tantôt arroser à l'envi leurs ailes, tantôt s'exposer au milieu des flots, tantôt en parcourir la surface, et ne pouvoir se rassasier du plaisir de se baigner dans l'onde...
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