LA GRANDE CONSOUDE-
Comme
son nom l’indique, elle est censée ressouder toutes sortes de fractures, y
compris celles de l’hymen des jeunes personnes qui, par une nuit de clair de
lune et d’égarement, ont eu à subir le très délicieux « destin pire que la
mort », dont s’offusquaient jadis de prudes écrivains.
En
réalité, la consoude est un cicatrisant efficace.
Vous
la trouverez sous les peupliers qui bordent les rivières et dans tous les lieux
humides où elle fleurit de mai à juillet.
C’est
une vivace robuste, d’environ 70cm de hauteur et toute entière velue. Ses
longues feuilles ovales sont fermes et rudes au toucher ; ses fleurs en
grappes qui prennent toutes les nuances du rose au violet, sont aussi parfois,
d’un blanc crémeux.
On
utilise principalement sa racine, brune à l’extérieur, blanche à l’intérieur ;
elle se récolte à l’automne ou au printemps pour la faire sécher et toute l’année
pour un usage immédiat. Il existe de nombreuses recettes d’onguents cicatrisants
à base de racine de consoude, mais il est préférable, quand on a affaire à une
plante aussi performante de s’en remettre au savoir du pharmacien ou de l’herboriste.
En
revanche, on peut sans danger, cuisiner les feuilles qui ont une saveur qui
rappelle celle du poisson d’eau douce.
Poisson
végétal :
Ramassez 16 belles
feuilles de consoude.
Avec 250gr de farine, 2
œufs, 2 verres de lait, et 1CS d’huile d’olive, préparez une pâte à beignets.
Lavez, épongez les
feuilles de consoude.
Faites chauffer une
bassine, avec deux ou trois pains de végétaline ; assemblez deux par deux
les feuilles, trempez-les dans la pâte à beignets et plongez-les dans la
friture.
Quand elles sont bien
dorées, salez, poivrez et …Bon appétit !
1 commentaire:
En beignet, tiens donc ? Ben voilà un usage intéressant pour reconvertir la mienne qui prend chaque année une sacrée ampleur !
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