La glace enchaîne tout à coup le cours des fleuves, et l’onde supporte bientôt des roues garnies de fer. Où voguaient des navires, maintenant roulent des chars.
Partout l’airain éclate ; les vêtements se raidissent sur le corps ; la hache fend le vin ; les lacs se transforment en un bloc de glace, et la barbe se hérisse de glaçons. Cependant la neige ne cesse d’obscurcir le ciel. Les brebis périssent ; les bœufs, malgré leur force, s’arrêtent enveloppés par les frimas, et les cerfs, se serrant les uns contre les autres, tombent sur des couches nouvelles, et montrent à peine la pointe de leur bois…
VIRGILE - Géorgiques
2 commentaires:
magnifique ton blog. Je le découvre un peu tard, ce soir. J'y reviendrai avec plaisir. Amitiés salines
Bienvenue dans mon jardin, Malou.
C'est pas mal non plus chez toi... j'ai voulu te laisser un mot, mais j'ai pas pu.
P
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