L'utilité principale du pissenlit - à qui l'on dit aussi dent-de-lion pour la forme de ses feuilles- est pareille à celle de la marguerite: connaître la puissance d'amour de celui pour qui bat notre coeur: un peu... beaucoup... pas du tout... En comptant ses pétales pour la marguerite, en soufflant sur la graine pour le pissenlit... Qui sème à tous vents ses graines, comme le Petit Larousse qui l'a pris pour emblème, le savoir.
A part ça, le pissenlit fournit en fin d'hiver une fine salade qu'on assaisonne de lardons et de croûtons aillés. Et le reste du temps ses rosettes sont un vrai fléau des pelouses et des massifs. Ce d'autant plus qu'il a la malice de ne pas être laid avec ses fleurs d'or et ses feuilles dentées d'un vert soyeux et profond. On peut d'ailleurs faire le choix, aux places où il ne gêne pas de laisser les rosettes se développer et passer d'une modeste et unique fleur à un touffe d'une vingtaine de capitules.
Le malheur est que ces fleurs semblables à de petits soleils deviendront ces amusantes aigrettes soyeuses qui, se propageant à tout va donneront naissance à d'autres rosettes difficiles à éradiquer tant leur racine est longue; d'une longueur qui avec les années plongera de plus en plus profondément dans la terre.
Alors que faire du pissenlit? l'éradiquer comme "mauvaise herbe" ou s'en accommoder pour ses fleurs, sa salade et son pouvoir divinatoire?
Vous qui me lisez, jardiniers, jardinières mes amis, sans interroger le pissenlit trouverez facilement ma réponse.
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