Jardiniers prévoyants, vous aurez en septembre planté les pieds de poirée qui vous donneront des feuilles de l’automne au printemps. Car avec l’automne , revient le temps des soupes et quoi de meilleur un soir d’octobre que deux tartines de beurre salé trempées dans une bonne soupe de poirée ?
La poirée se cuisine comme les épinards et fait d’excellents gratins. Pour la soupe, il ne vous en faut qu’une grosse poignée, un oignon et trois ou quatre pommes de terre. Quelques feuilles d’oseille réveilleront agréablement la poirée de saveur plutôt nonchalante.
Les épices seront modestes : deux clous de girofle, une branchette de thym et quelques brins de persil suffisent.
Au moment de servir, un trait de crème fraîche n’est pas à dédaigner.
La poirée riche en vitamines et sels minéraux, pauvre en glucides, possède aussi prise en décoction, des vertus laxatives.
Pline l’Ancien l’a signalée et, au Moyen-Age, le capitulaire De Villis la recommandait.
1 commentaire:
Un retour en arrière dans le chemin de tes billets m'amène à celui-ci, pour découvrir la beauté de cette plante dont j'avais seulement déjà entendu le nom... Superbe, et sans aucun doute savoureuse préparée selon tes indications... Reste à en trouver, à la planter, et l'année prochaine, peut-être, s'en régaler...
;-)
Belle fin de WE, Pomme...
NiNa-Lou
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