dimanche 31 mars 2013

Le Dodo + alma nature 2024



Mars est comme la romance,
Il finit comme il commence.


Nous apprenons chaque jour, avec désolation, qu’une nouvelle espèce animale est en voie d’extinction. Heureusement, les progrès de la science et de la génétique en particulier, pourront peut-être venir à bout de cette catastrophe écologique.
Les orques, les ours blancs, les tigres du Bengale risquent de finir comme le Dodo, ce gros oiseau emblématique de l’Ile Maurice, si balourd et familier que les Européens débarquant dans l’île en firent un carnage . Sa chair étant peu estimée, l’espèce eût été préservée, si les animaux importés par les colonisateurs, chats, chiens et rats surtout, n’étaient venus à bout des survivants. Le dernier Dodo s’est éteint vers 1680. On peut le voir, empaillé et perdant un peu ses plumes, au musée de Port-Louis.
Des fragments, d’os, de becs, de pattes, sont disséminés dans différents musées européens tels que Londres, Prague, Copenhague.
Des chercheurs, pour identifier l’étrange oiseau ont prélevé de L’ADN sur ces débris ; l’idée leur est venue d’inséminer des oiseaux femelles pour tenter de faire renaître quelques spécimens. L’ADN a révélé que le Dodo est cousin du pigeon, mais avec ses 12 Kg et son 0,70 m de haut, le dodo est bien trop gros pour une mère pigeonne. Seule la taille du cygne avoisine celle du dodo. Ce sont donc des femelles cygnes qui couvent actuellement de gros œufs sur le point d’éclore.
Verrons-nous dans les prochains jours des poussins-dodos ?

1 commentaire:

Enitram a dit…

Je serais curieuse de les voir !!! Tu nous préviens, hein !!!