lundi 25 mars 2013

+ alma nature 2024

LA GRANDE CONSOUDE-

Comme son nom l’indique, elle est censée ressouder toutes sortes de fractures, y compris celles de l’hymen des jeunes personnes qui, par une nuit de clair de lune et d’égarement, ont eu à subir le très délicieux « destin pire que la mort », dont s’offusquaient jadis de prudes écrivains.
En réalité, la consoude est un cicatrisant efficace.
Vous la trouverez sous les peupliers qui bordent les rivières et dans tous les lieux humides où elle fleurit de mai à juillet.
C’est une vivace robuste, d’environ 70cm de hauteur et toute entière velue. Ses longues feuilles ovales sont fermes et rudes au toucher ; ses fleurs en grappes qui prennent toutes les nuances du rose au violet, sont aussi parfois, d’un blanc crémeux.
On utilise principalement sa racine, brune à l’extérieur, blanche à l’intérieur ; elle se récolte à l’automne ou au printemps pour la faire sécher et toute l’année pour un usage immédiat. Il existe de nombreuses recettes d’onguents cicatrisants à base de racine de consoude, mais il est préférable, quand on a affaire à une plante aussi performante de s’en remettre au savoir du pharmacien ou de l’herboriste.
En revanche, on peut sans danger, cuisiner les feuilles qui ont une saveur qui rappelle celle du poisson d’eau douce.

Poisson végétal :
Ramassez 16 belles feuilles de consoude.
Avec 250gr de farine, 2 œufs, 2 verres de lait, et 1CS d’huile d’olive, préparez une pâte à beignets.
Lavez, épongez les feuilles de consoude.
Faites chauffer une bassine, avec deux ou trois pains de végétaline ; assemblez deux par deux les feuilles, trempez-les dans la pâte à beignets et plongez-les dans la friture.
Quand elles sont bien dorées, salez, poivrez et …Bon appétit !

1 commentaire:

LOU a dit…

En beignet, tiens donc ? Ben voilà un usage intéressant pour reconvertir la mienne qui prend chaque année une sacrée ampleur !