La glace enchaîne tout à coup le cours des fleuves, et l’onde supporte bientôt des roues garnies de fer. Où voguaient des navires, maintenant roulent des chars.
Partout l’airain éclate ; les vêtements se raidissent sur le corps ; la hache fend le vin ; les lacs se transforment en un bloc de glace, et la barbe se hérisse de glaçons. Cependant la neige ne cesse d’obscurcir le ciel. Les brebis périssent ; les bœufs, malgré leur force, s’arrêtent enveloppés par les frimas, et les cerfs, se serrant les uns contre les autres, tombent sur des couches nouvelles, et montrent à peine la pointe de leur bois…
VIRGILE - Géorgiques
1 commentaire:
Merci à Virgile.
Il a neigé cette nuit c'est tout blanc ça fait drôle !!!
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