Tous les écrivains ont aimé les chats, mais ne s'en sont pas toujours contentés. Ainsi Baudelaire avait pour ami un hérisson. Edgar Poë à la plume parfois si noire élevait un corbeau blanc. Alexandre Dumas laissait une souris blanche emmêler sa tignasse crêpue, quand à son fils, il offrait des camélias à une tortue savante.
Gustave Doré, commit l'erreur de tenter d'apprivoiser un grand-duc qu'il dût laisser finir ses jours au Jardin d'Acclimatation.
Sainte-Beuve, plus sage, se contentait d'être la providence de tous les piafs du voisinage, tandis que Jules Janin en mal de pédagogie apprenait le latin à son perroquet qui, dit-on, savait décliner "Rosa la Rose".
Alphonse Karr, plus téméraire encore que Gustave Doré, tenta le tigre d'appartement sans réel succès.
Quand à moi, j'imite Malraux et vous écrit "autour du chat"!
PP
3 commentaires:
Waouh quelle variété !
Le hérisson c'est courageux, il s'en perd parfois dans mon jardin, c'est très habité comme petite bête ;-((
Nous avons tenté la tortue d'eau, mais les chats jouaient au foot avec....
Ta photo est géniale !
Avec les habitants, tu peux tenter de faire montreur de puces savantes, aussi..
PP
Quelles drôles d'idées ils ont les écrivains ! Il y avait aussi Colette, avec son once, Bâ-Tou.
j'aime bien la photo en effet.
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