Au temps du Bon Roi Henri (IV), le Reine son épouse, l'imposante Marie , née de Médicis, avait coutume de se faire accompagner de quelques grandes dames et seigneurs de la cour, sous les ombrages d'un vieux parc dépendant de l'Arsenal, mais situé sur la rive gauche de la Seine..
Le jeune prince Louis (futur XIII), était se santé fragile et de ce fait toujours environné d'une escouade de médecins et apothicaires, souvent fort ignorants, qui lui prescrivaient par pure routine, drogues potions et poudres , dont ils n'avaient le plus souvent aucune idée de la provenance presque toujours végétale. La Faculté, guère plus savante qu'eux leur enseignait avant tout à élaborer de savants discours et l'on sait que les belles paroles sont remèdes peu efficaces.
Louis, plus robuste qu'il n'en avait l'air survécut à leurs bon soins , d'autant plus qu'entre ces Diafoirus se trouvaient quelques hommes moins sots et préoccupés vraiment de la santé du jeune prince et de celle de son peuple.
L'idée leur vint de créer un jardin consacré à la culture des plantes médicinales; des professeurs en outre , y apprendraient à reconnaître leurs propriétés et à préparer les remèdes.
Louis désormais XIII, convaincu de l'utilité de ce jardin, offrit le parc de l'Arsenal et chargea Guy de Labrosse de l'organiser.
Au temps du Roi Soleil, Fagon, son médecin personnel continua l'entreprise..
Puis c'est Dufay, au XVIII° siècle qui fit construire les premières serres chaudes qu'on ait vues à Paris, pour acclimater les plantes rapportées de voyages lointains. A sa mort, il désigna pour successeur un jeune membre de l'Académie des Sciences: Buffon qui consacra la renommée universelle de ce jardin successivement nommé Jardin du Roy, Cabinet d'Histoire Naturelle, Jardin Royal des Plantes Médicinales et qui finalement garda le nom qu'il porte aujourd'hui: Jardin des Plantes.
A Buffon succédèrent Touni de Jussieu, Bernardin de Saint Pierre, Geoffroy Saint-Hilaire, Lamarck et tant d'autres. Lamarck qui, 50 ans avant Darwin, avait créé et développé une théorie de "L'Evolution des Espèces.
Dépression hivernale? Petit coup de mou? Allez encore une potion magique à essayer:
Ce ne sont pas des mous du bulbe ceux-là; ils aiment le froid qui les aide à démarrer et ça tombe bien puisqu'ils fait froid. Ce sont les vrais oignons, les gros oignons, ceux qu'on met dans la soupe. Ce froid leur permet de former un feuillage dru, gage de bonne récolte, alors qu'au printemps, ils peinent à s'installer.
Ils hermaphrodites et on peut voir au printemps, sur le même arbre, pendre les chatons mâles près de ronds et dodus chatons femelles qui deviendront cônes ligneux et porteurs de graines, parfois jusqu'au printemps suivant.
Certes, il est loin du Thymerais! Aussi Belle jardinière, allons-nous parler aujourd'hui ddu bigaradier qui, avec le citronnier, le pamlemoussier, le cédratier, le mandarinier, le bergamotier et les divers orangers tant doux que amer fait partie de la grande famille des butacées.
