samedi 9 mars 2013

Choucroute de la mer + alma nature 2024

L'hiver a été si froid, si long... il a fallu souvent se réconforter et maintenant que le soleil se montre un peu, on aimerait bien s'alléger de tous ces réconforts... Ce qui ne nous empêche pas d'avoir une sérieuse envie de choucroute.
Choucroute et allégement ne sont pas incompatibles, puisque ce qui alourdit la choucroute c'est surtout le lard  la saucisse. Remplaçons le cochon par du poisson et le tour est joué.
Je ne sais plus exactement de quoi Boffinger le grand spécialiste de la Choucroute de la Mer la compose, mais en ce qui me concerne, voilà ce que je vous propose:
Déjà le chou; naguère c'était toute une histoire: il fallait faire trois fois le tour de Paris pour trouver LA bonne choucroute; il fallait la laver, l'ébouillanter et ensuite se brûler les mains en la démêlant. Ce n'est plus indispensable; on trouve une bonne choucroute sans difficultés. Il en existe même en conserve... ne hurlez pas... la choucroute, à l'origine, c'est de la conserve de chou et certaines marques en font de l'excellente.
Bref, vous avez le chou; vous faites cuire quelques pommes de terre en robe de chambre que vous éplucherez plus tard, et maintenant le poisson.
Du haddock en priorité; le goût de fumé est indispensable à la choucroute. Vous les faites frémir environ 15mn dans moitié eau, moitié lait.
Un poisson blanc, colin ou lieu; du saumon en darnes et un crustacé ou un autre: des gambas par exemple si vous n'aimez ni le homard ni la langouste.
Quand tout est cuit et chaud, vous dressez sur un lit de choucroute, les pommes de terre, le haddock dont vous aurez enlevé la peau, les poissons et les crustacés...
Avec, si Laurent est d'accord, des fillettes de vin de Loire... ou du cidre.

2 commentaires:

laurent a dit…

Ah oui, une choucroute de la mer (pas plus tard que samedi, une cliente m'a conseillé un restaurant près de chez moi).
Dans le langage populaire, autrefois, il n'était pas rare d'entendre dans les bars de campagne, "on va se baiser une fillette"

P a dit…

Un des volumes des souvenirs d'enfance de Robert Sabatier a pour titre "Les Fillettes Chantantes" ; ça se passe en Anjou, bien entendu