jeudi 5 avril 2012

Le coucou + alma nature 2024



Le coucou a chanté ; on est tout joyeux, il ne gèlera plus, on va pouvoir planter, semer, sortir les géraniums. Et l’on s’agite au doux chant du coucou… si monotone et tant sonore qu’il va bientôt  devenir parfaitement agaçant ! Deux notes insistantes, stridulées sans trêve avec parfois une altération quémandant une réponse.
Si on savait où il se perche, on lui enverrait bien ses savates pour le faire taire ; mais les coucous n’ont même pas de nid ; ils pondent, parents dénaturés dans celui des autres oiseaux et,  s’ils se font entendre, ils se montrent peu. Ce qui permet à d’aucuns de vous affirmer que le coucou a la taille d’une tourterelle, mais qu’il est plus fin et prolongée d’une queue longue et étroite. Sa couleur serait gris ardoise sur le dos et son ventre blanc crème rayé de sombre. Certaines femelles auraient le dessus du corps roux strié d’un brun proche du noir ce qui a donné naissance à une légende ; le coucou en hiver, deviendrait épervier.
Fariboles ! Ne croyez rien de tout ça !
Le coucou est en vérité un minuscule oiseau de bois que les suisses logent dans de petits chalets en dentelle de sapin, décorés de fleurs peintes du plus printanier effet. On les accroche aux murs des salles à manger, on y suspend deux pommes de pin et on dresse l’oiseau à sortir du chalet en lançant autant de « coucous » sonores que d’heures écoulées. Ce qui ne manque pas de surprendre, voire de donner le hoquet aux convives qui n’ont pas remarqué l’ingénieuse pendule avant de passer à table.




1 commentaire:

FRANKIE PAIN a dit…

super on va mettre des géranimu au balcon
bises bonnes paques